Le travail des femmes pour que tienne l’insurrection : notre podcast coup de coeur
On relaie ce podcast, fidèle aux mouvements des gilets jaunes, aux paroles et analyses des femmes qui y sont engagées
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Vous trouverez le bon de commande pour « Éducation populaire et féminisme » et « Débrayage en cours… » sur leur site :
Leurs coordonnées :
contact@scoplengrenage.org *
8, rue Georges Delpérier
37000 TOURS
Tél : 09 81 15 23 52
Présentation
Rendre compte de 5 années de rencontres, d’échanges, d’accès à des témoignages de souffrance ou de résistances ne saurait se faire de manière exhaustive. Les textes présents dans nos 3 cahiers répondent à notre engagement auprès des personnes rencontrées et surtout à notre désir d’entamer à notre échelle (et de contribuer plus largement) à une récolte des savoirs faire de lutte.
Qu’est-ce que le manageMent si ce n’est la mission cynique d’une classe dirigeante pour organiser la société – et donc le travail – selon ses propres intérêts, qui ne sont pas les nôtres ? Et elle le fait mal. Quand nous arrachons les conditions pour le faire, nous salarié.e.s, uniques producteurs et productrices de valeur économique (le capital n’en produit pas, il la vole), nous le faisons avec nos savoirs, nos métiers, nos désirs, nos collectifs de travail.
Le ManageMent veut nous faire croire que son pouvoir sert l’intérêt général, c’est son mensonge principal, que nous incorporons dès notre tendre enfance. Les luttes historiques de réappropriation des moyens de production ou d’auto organisation et les résistances dans nos quotidiens de travail, témoignent de nos savoirs non appropriés, et de nos désirs non assujettis.
La classe du pouvoir a besoin de contrôler : elle le fait par l’évaluation.
Voir aussi l’ouvrage collectif (11 rédactrices)
Quatrième de couverture :
Voici un ouvrage écrit par 11 femmes qui ne sont ni écrivaines, ni spécialistes, ni universitaires et qui dans
ce travail d’écriture collective ont été tout ça à la fois. Elles ont en commun de travailler dans un réseau d’éducation populaire.
Ce réseau d’éducation populaire se revendique en résistance contre toute forme de domination (sexisme, racisme, classisme), propose des formations afin de se réapproprier collectivement le politique, mais comme bien d’autres organisations n’a pas été capable de penser ces questions en interne. Un réseau qui se découvre traversé par le sexisme et le patriarcat. Un réseau qui hiérarchise les luttes.
Le déclencheur, c’est l’agression sexuelle d’une d’entre elles par un homme de ce réseau.
Cet ouvrage relate le vécu des femmes de ce réseau, les enseignements et les pistes stratégiques qu’elles ont mises en œuvre. Conscientes de la banalité de ces situations, elles ont par cet ouvrage , souhaité rendre visible les mécanismes à l’œuvre, les stratégies qu’elles ont élaborées et leurs tentatives de fabrication de droits en interne.
Une histoire d’éducation populaire, une histoire de paires qui se reconnaissent divisées mais choisissent de faire classe et qui en se parlant, comprennent et analysent leurs situations communes. Elles ont écrit pour que leurs réflexions et perspectives d’actions puissent faire échos ailleurs à d’autres histoires et alimenter d’autres aventures collectives et luttes en cours.