Groupe recherche-action la Trouvaille
Présentation groupe recherche-action impliquée
Association La trouvaille
Genèse – Où sommes-nous situé.e.s :
Évoluant dans des champs professionnels et militants variés, nous avons crée ce groupe de chercheuse.eur.s praticien.ne.s début 2020 au sein de l’association La trouvaille (présentation de l’association et présentations individuelles en annexe). Nous partageons dans nos espaces informels, amicaux, professionnels, militants, une approche commune sur l’analyse critique du monde et les manières collectives d’organiser les conditions matérielles de la transformation de situations d’oppressions vécues et incarnées.
Nos grilles de lectures sont structurelles et intersectionnelles, c’est à dire que nous considérons que la société est régie par des systèmes : patriarcat, racisme, capitalisme, hétéronormativité, validisme…qui se co-construisent, nous déterminent, nous divisent et nous assignent à des groupes sociaux hiérarchisés, tant sur le plan matériel que sur le plan idéel.
Notre démarche est matérialiste, c’est à dire que dans notre manière d’analyser et d’agir collectivement, nous repartons toujours du réel, de la singularité des situations de chacun.e pour saisir au mieux et en conscience ce qui préside à ces situations pour être à même de les transformer.
Nous nous inscrivons dans le champ de l’éducation populaire politique à visée de transformation sociale.
Notre pratique s’inspire des méthodes et démarches de l’éducation populaire issues de l’histoire des luttes : mouvements sociaux, féministes matérialistes, décoloniaux, postcoloniaux, antiracistes, ouvriers…
L’approche matérialiste nécessite, pour nous, un positionnement inconditionnel du coté des opprimé.es, dominé.es, que l’on soit directement concerné.es, ou témoins et allié.es.
Dans un premier temps, une reconquête de la parole est indispensable pour celleux à qui on l’a confisqué. Nous réfléchissons et tentons de mettre en œuvre les conditions de la libération de cette parole, pour pouvoir décrire et qualifier des situations d’oppressions singulières. L’analyse de ces situations permet, par des recours à l’intelligence collective, à l’expérience de l’oppression et à des contenus théoriques, de repérer le commun de nos conditions et de s’expliquer ce qui les régie structurellement. C’est cette démarche dialogique qui permet de faire classe (processus de conscientisation), de théoriser nos expertises et savoirs faire de lutte (déhiérarchisation des savoirs) et qui ouvre vers de l’action collective transformatrice (praxis).
Nos manières d’être en recherche :
Nous tentons de cultiver et de faire vivre dialectiquement une démarche qui repose sur l’humilité, le droit au tâtonnement et à l’échec, des postures non-jugeantes et des approches combatives dans nos prises de position et organisation d’actions.
Nous formons un groupe hétérogène qui se reconnaît traversé par les rapports sociaux mais qui tente de faire exister des espaces réflexifs où nous pouvons déplier, par l’analyse, la complexité des situations et nos places dans celles ci. Nous faisons classe en soi sur le commun de nos conditions mais aussi classe pour soi pour se soutenir, se réparer, pouvoir dire ses doutes et ses peurs dans la mesure des possibles que ce groupe nous offre. Pour cela nous ne pratiquons pas le débat d’opinions, mais tentons de faire vivre et enrichir les contradictions dans le respect de chacune et chacun. Nos manière d’échanger et d’analyser s’inspire de la méthode d’entraînement mental, à laquelle nous sommes tou.tes initié.es ou formé.es, qui repose sur trois dimensions que sont l’éthique (positionnement politique), la dialectique (rechercher et faire vivre les contradictions) et la logique (rigueur dans l’analyse et l’action).
Nos terrains d’action-recherche sont variés. Nous nous réunissons environ une fois tous les mois ou 2 mois, en fonction des sollicitations internes ou externes au groupe. Nous alternons des séances de lectures critiques collectives, d’analyse et résolution de situations en lien avec nos terrains professionnels, personnels et/ou militants et de préparation et d’interventions en formation.
Nos chantiers passés et en cours :
– Conception, organisation et animation d’une formation pour des conseiller.e.s jeunesse et éducation populaire sur l’actualité des pédagogies critiques en décembre 2020.
-Intervention lors d’un séminaire de LABOSCOP (groupe de recherche de coopérateur.ice.s breton.ne.s sur leurs pratiques et le fonctionnements coopératifs) sur définition et mise en œuvre d’une recherche-action émancipatrice en aout 2020.
– En cours : sollicitation par le syndicat Sud Éducation 35 pour une formation/accompagnement sur les pédagogies émancipatrices.
– En cours : sollicitation par l’association CRIDEV (centre rennais d’information pour le développement et la solidarité entre les peuples) basée à Rennes pour une formation autour des pédagogies non-oppressives.
– Participation à des webinaires et conférences : sur la Jineolojî et l’organisation collective féministe dans la lutte au Rojava par le collectif de femmes kurdes de Rennes, sur les violences sexistes et sexuelles au travail par Isabelle Pineau, sur la pédagogie critique Institut Bell Hooks/Paulo Freire.
– Arpentages (lecture critique collective) de différents ouvrages ou articles traitant de thématiques de fond et/ou en lien avec l’actualité.
– Espace de ressources : partage et commentaires réguliers de vidéos, podcasts, ouvrages, articles.
Thématiques et questions travaillés par le groupe :
– Pédagogie critique et éducation populaire : quels apports réciproques ? L’éthique-agir portée par la pédagogie critique et ses échos dans la démarche d’éducation populaire. Mise en œuvre de la praxis: la place de l’action collective dans la pédagogie critique?
– Les différents courants de l’éducation populaire politique où nous situons nous : Quelles luttes internes ? Qu’en est il de l’invisibilisation de notre approche, nos productions et nos pratiques ?
– Le travail de conscientisation : comment le mettre en œuvre avec des personnes qui ne reconnaissent pas les rapports de domination? qui n’ont pas d’approche structurelle?
– Peut-on / doit-on faire de la pédagogie avec des « ennemi.e.s »? Différences adversaires/ennemi.e.s? La pédagogie dans le cadre militant et à l’interne des organisations, comment ça marche ? Comment peut-elle être portée dans un contexte hostile? Comment s’entraîner à repérer les critères d’un contexte hostile.
– Comment créer les conditions d’un réel dialogue? (place importante de la dimension temporelle, processus qui s’inscrit dans le temps.)
– Questionnements épistémologiques : Le savoir expérientiel constitue-t-il une science ?
– Épistémologie : Quelle définition commune et quelles appropriation ? Quel usage de cette discipline pour le monde militant ?
– Praxis et épistémologie : Sur quoi le savoir se fonde-t-il et comment sert-il à reproduire de la violence, de l’assujettissement ou comment émancipe-t-il ? Discussion autour des savoirs révolutionnaires neutralisés par la muséographie. Réflexions autour du concept de praxis et le lien intrinsèque entre théorie critique et pratiques de pédagogies émancipatrices
– Praxis sur le plan historique : Quand ce concept émerge t il? Aristote? Marx? A partir de quand la division symbolique pratique/théorie apparaît? Pour servir qui?
– Dérive « animationniste » : comment lutter contre la récupération des outils de la participation à des fins de reproduction des dominations.
– Concepts d’encapacitation et empowerment. Travail critique sur la genèse de ces concepts et leurs usages.
– Laïcité et service public. Approche historique et dimension juridique. Travail sur les définitions et positionnement du point de vue de l’éducation populaire.
Sur les méthodes :
– Description, partage des usages et critique d’outils issus des pédagogies féministes comme la grille d’observation sur le travail de la conversation.
– Définir ou se définir appartenant à un groupe social dominant ou dominé : les limites de l’utilisation d’outils comme la ligne des privilèges qui désigne les dominé.e.s malgré euxelles.
– La pratique dialogique, le dialogue, la prise de parole qui produit de la conscience critique. L’accès à la parole pour faire le travail de conscientisation. Comment le met on en œuvre ?
Annexe 1 : Présentations individuelles des chercheuse.eur.s-acteur.ice.s qui composent le groupe.
Eva Merhand
Professeure-documentaliste en collège. Concernant les raisons qui me donnent envie de participer à ce collectif, même si c’est de très loin, même si je ne suis pas bien sûre de ce qu’il est prévu d’y faire, et bien je crois que c’est parce que j’aime réfléchir en votre compagnie ! Et qu’en réalité j’ai franchement du mal à me coltiner des lectures théoriques seule depuis les laborieuses années de préparation au CAPES – et probablement aussi l’arrivée de trois petits zouaves à la maison- alors que j’adore le faire en collectif. Militante en pédagogie Freinet depuis quelques années, j’ai maintenant envie d’enrichir mes pratiques d’autres penseurs-tâtonneurs, et c’est une très chouette occasion de le faire avec vos éclairages.
Yeun Lagadeuc-Ygouf
Aide-soignant dans la fonction publique hospitalière. A titre « militant », je fais de la traduction d’articles ou de livres (pro)féministes au sein de la Collective Tradfem et j’anime le blog Scènes de l’avis quotidien. Au-delà du féminisme et des divers sujets dont il traite, mes « thématiques de prédilections » concernent entre autres les droits des animaux (antispécisme), l’univers carcéral, ou encore le racisme.
Marianne Le Duy
Conseillère d’éducation populaire et de jeunesse depuis 2 ans, auparavant salariée dans le milieu associatif socioculturel et éducatif. Militante éducative, pour promouvoir notamment la pédagogie Freinet, les droits des enfants, les pédagogies actives, critiques. J’ai également fait un master en sciences de l’éducation qui m’a amenée à travailler sur les liens entre éducation populaire et formation professionnelle.
Annaïg Mesnil
Formatrice, praticienne/chercheuse, dans le champ de l’éducation populaire politique depuis 15 ans. Cofondatrice de deux structures professionnelles, organismes de formation, accompagnements de structures et d’équipes dans une démarche de recherche-action impliquée. Les sujets qui me tiennent à cœur: Féminisme matérialiste et éducation populaire : lien entre le travail de conscientisation et point de vue situé. Compréhension des mécanismes de co-construction des systèmes de domination pour penser des actions collectives transformatrices. Les nouvelles techniques managériales participatives comme analyseur des dérives totalitaires dans l’organisation du travail.
Hélène Legris
J’ai exercé le métier d’éducatrice spécialisée dans la protection de l’enfance durant dix ans. Je n’ai cessé d’observer et d’être actrice de situations où les formes d’inégalités n’étaient pas suffisamment regardées, entendues et considérées. Je cherchais tant bien que mal à me départir des seules explications psychologiques et interindividuelles posées sur les problématiques rencontrées.
Ce groupe de recherche est venu m’apporter une bouffée de réflexivité, notamment par la prise en compte des rapports sociaux de domination dans l’analyse des pratiques éducatives.
Yann Cormont
Formateur en Sociologie et éducation populaire, cofondateur et ex salarié-cogérant d’une coopérative de pluriactivité en milieu rural. Mes intérêts portent sur les démarches de recherche action émancipatrices, la transformation sociale, les pédagogies alternatives et critiques, le féminisme, les rapports sociaux de domination, les utopies, l’autogestion.
Samia Chakrar
Travailleuse sociale en hébergement d’urgence. De formation en conseillère en économie sociale et familiale, mes activités militantes m’ont transformé tantôt en formatrice, écrivaine publique, alliées ou soutien de lutte, organisatrice communautaire. C’est la rencontre avec les co-fondatrices de La Trouvaille qui m’a fait plongé dans l’univers de l’éducation populaire et politique.
L’espace offert m’a permis d’appréhender des savoirs qui me semblait inaccessible. Il me permet de partager mes expériences et des les décortiquer tout en me nourrissant de celles des autres. L’idéale pour reprendre du souffle dans une société dominée par des rapports sociaux omniprésents dans nos vies. Mes thématiques de prédilections sont le reflet de qui je suis : l’imbrication des rapports et système de domination dans tous les espaces de ma vie : Race/Genre/Orientation sexuelle/Classe.
Émilie Viard
Formatrice éducatrice populaire à l’Engrenage, co-fondatrice de l’Engrenage. Militante féministe et antinucléaire, administratrice de plusieurs associations d’éducation à l’environnement et d’animation socio-culturelles. Les sujets qui m’animent sont les questions pédagogiques ( pédagogies émancipatrices) l’articulation des questions féministes et d’éducation populaire…
Alexia Morvan
Militante salariée et bénévole, puis formatrice, dans des mouvements d’éducation populaire, associatifs et coopératifs ; impliquée dans différentes recherche-action en éducation populaire ; engagée dans des recherches universitaires sur l’éducation populaire en parallèle de mes activités professionnelles ; intérêt pour les rapports entre éducation populaire, démocratie et politisation, pour les pédagogies critiques, les questions d’émancipation et de transformation sociale, les rapports sociaux de domination, les approches féministes matérialistes.
Isabelle Pineau
Diplômée en sociologie et spécialisée dans l’analyse des politiques sociales sous l’angle du genre ( Master Université de Toulouse Jean Jaurès). Passionnée par les grandes questions sociales liées aux inégalités, je suis animée d’une volonté de comprendre les mécanismes de leur production. Mes recherches en sociologie se concentre sur les inégalités entre les femmes et les hommes.
Outre ma formation en sociologie, j’ai acquis des connaissances en droit pénal, droit du travail et droit de la fonction publique grâce à mon expérience de 2 ans en tant que formatrice à l’AVFT, l’association française spécialisée dans la défense des victimes de violences sexistes et sexuelles au travail.
Annexe 2 : Présentation de l’association La Trouvaille extraite de la revue Nouvelles Questions féministes Vol 37, N°2/2018 p140-145.
Un collectif féministe d’éducation populaire politique : « La Trouvaille1. Expériences, savoirs et stratégies communes pour l’égalité »
Notre association doit son existence à une résistance féministe et syndicale menée avec d’autres femmes, qui a nourri nos pratiques pédagogiques de formatrices, nos critiques sociales et notre vision de l’éducation populaire. Nous avons créé ce collectif féministe d’éducation populaire politique en 2014, mais sa genèse s’inscrit dans une histoire plus longue. Nous avons d’abord travaillé au sein de l’Éducation populaire avec un grand « E », institutionnelle et essentiellement concentrée aujourd’hui sur les actions éducatives à destination des jeunes en dehors de l’institution scolaire. Puis, dans la lignée d’expériences initiées au milieu des années 90, qui ont critiqué la dimension domesticatrice de cette Éducation populaire, nous avons cofondé des coopératives d’éducation populaire politique2. Nous y avons porté et revendiqué une éducation populaire petit « e », entendue comme « tout type d’éducation visant l’émancipation de groupes dominés, par le biais de pédagogies critiques, leur participation à la vie publique et la visée de transformation radicale de l’ordre social. »3 Enfin, nous avons souhaité tirer les enseignements de ces expérimentations riches mais aussi maltraitantes, pour faire exister une approche féministe au sein de cette éducation populaire petit « e », toujours sans perdre de vue l’ambition de transformer les pratiques plus institutionnelles. À la Trouvaille, nous héritons de cette histoire. Nous sommes trois fondatrices, Annaïg Mesnil, Alexia Morvan et Katia Storaï, soutenues par de précieuses compagnonnes de route4.
Aujourd’hui, nous travaillons à faire vivre un « laboratoire de recherche populaire » qui s’appuie sur des allers-retours entre pratiques et théories : une forme de praxis des savoir-faire de lutte et des pratiques émancipatrices, nourrie des interventions que nous menons auprès de collectifs. Notre approche est matérialiste, féministe et intersectionnelle. Dans nos accompagnements, nous partons de l’analyse des différents systèmes de domination (sexe, classe, « race »), des réalités vécues par les protagonistes et des conditions matérielles. Nous travaillons sous forme de recherches-actions, d’accompagnements d’équipes et de formations thématiques (féminismes, critique du management…) ou pratiques pour transmettre des pédagogies émancipatrices (comme l’entraînement mental5 ou les enquêtes de conscientisation6).
Bibliographie en chantier :
Ouvrages :
BOONS Marie-Claire, BRISAC Tessa, KERHERVE Annick, ROUSSEL Marie-Jo, VIENNOT Eliane, C’est terrible quand on y pense, Galilée, 1983.
BELL HOOKS, Ne suis-je pas une femme ? Femmes noires et féminisme. Cambourakis 2015.
BELL HOOKS, De la marge au centre. Théorie féministe. Cambourakis 2017.
CHOLET Mona, Beauté Fatale, les nouveaux visages d’une aliénation féminine, Zones, 2012.
CLAVEIRO Pilar, Pouvoir et disparition. La fabrique, 2006.
DELPHY Christine, L’ennemi principal (Tome 1): économie politique du patriarcat , Paris, Syllepse, 1998. (Réédité en 2009 par Syllepse).
DESPRET Vinciane, STENGERS Isabelle, Les faiseuses d’histoires. Que font les femmes à la pensée ? La Découverte, 2011.
DUSSY Dorothée, Le berceau des dominations, anthropologie de l’inceste, livre 1, La discussion, 2013.
Éducation populaire et féminisme. Récits d’un combat (trop) ordinaire. Analyses et stratégies pour l’égalité, publié par Alexia M., Émilie Viard, Marie C., Diane K., Annaïg Mesnil, Natacha R., Katia Storaï, Cécilia G., Mélo P.G., Tiffanie D. et Audrey P. (Tours : Éd. La Grenaille, 2016).
FREIRE Paulo, L’éducation, pratique de la liberté. 3ème édition. Cerf. 1974a ; Pédagogie des opprimés. Maspéro (1974).
FREIRE Paulo, Pédagogie des opprimés.1974b Maspéro.
GUILLAUMIN Colette, « Pratique du pouvoir et idée de nature (1) – l’appropriation des femmes », Questions Féministes, N°2, février 1978, p. 5-30.
GUILLAUMIN Colette, « Pratique du pouvoir et idée de nature (2) – le discours de la nature », Questions Féministes, N°. 3, mai 1978, p. 5-28.
HUMBERT Colette, Conscientisation, Experiences, positions dialectiques et perspectives, L’Harmattan, 1982
KERGOAT Danièle, Se battre disent-elles. La Dispute, 2012.
PEREIRA Irene, Paulo Freire pédagogue des opprimé.es. Libertaria, 2017.
LE DOEUF Michèle, Le Sexe du savoir, Flammarion, 2000
LORDE Audre : Sister Outsider – Essais et propos d’Audre Lord sur la poésie, l’érotisme, le racisme, le sexisme, Édition Mamamélis, 2003.
MONNET Corinne, « La répartition des tâches entre les hommes et les femmes dans le travail de la conversation », Nouvelles Questions Féministes, vol. 19, 1998, p. 15-36.
MORVAN Alexia, Pour une éducation populaire politique. A partir d’une recherche-action en Bretagne. Thèse de doctorat (Sciences de l’éducation), Université Paris VIII, Saint-Denis. 2012. https://la-trouvaille.org/pour-une-education-populaire-politique-these-dalexia-morvan/
RIBEIRO Djamila, Petit manuel antiraciste et féministe. Anacaona, collections Epoca 2020.
SOUMAHORO Maboula, Le triangle de l’Hexagone. Réflexions sur une identité noire. La Découverte 2020.
STOLTENBERG John, Refuser d’être un homme. Pour en finir avec la virilité. Traduit de l’anglais. Syllepse, 2013.
WITTIG Monique, « La pensée straight ». Amsterdam. 2019
Articles/Brochures:
BENTOUHAMI Hourya, Audre Lorde : le savoir des opprimées. Revue Ballast 28 mai 2019 https://www.revue-ballast.fr/audre-lorde-le-savoir-des-opprimees/
GALERAND Elsa et KERGOAT Danièle, Le potentiel subversif du rapport des femmes au travail. Editions Antipodes « Nouvelles Questions Féministes » 2008/2 Vol. 27 pages 67 à 82.
HEDJERASSI Nassira, A l’école de bell hooks, une pédagogie engagée de la libération. Recherches & éducations, 16 | 2016, 39-50. https://journals.openedition.org/rechercheseducations/2498
KHEMILAT Fatima, Séparatisme: quand l’exception devient la norme. Revue Dieses 5 février 2021. https://dieses.fr/separatisme-quand-lexception-devient-la-norme
MORVAN Alexia, « Recherche-action », in GIS Démocratie et Participation, Dictionnaire critique et interdisciplinaire de la participation, 2013http://www.participation-et-democratie.fr/fr/node/1351
MORVAN, Alexia « Redécouvrir l’enquête ouvrière », Offensive : L’info en lutte(s), N°34, juin, 2012 p 28-29.
STIEGLER Barbara, De la démocratie en pandémie. Santé, recherche, éducation. Gallimard 2020.
Podcasts/Vidéos: :
Vidéo sur histoire et définition de la pédagogie critique par Irene Pereira https://www.youtube.com/watch?v=77leqIWVXGg&t=125s&ab_channel=Institutbellhooks-PauloFreire
1Au sens d’être en échec, chercher et faire une trouvaille, en débattre, l’enrichir avec ses pair-e-s pour fabriquer des règles de travail puis de métier, par lesquelles celui-ci se transmet. « Travailler, c’est trouvailler ». Voir Molinier, Pascale (2006). Les enjeux psychiques du travail : Introduction à la psychodynamique du travail (pp. 113-129). Paris. Petite Bibliothèque Payot.
2Voir Besse, Laurent, Frédéric Chateigner et Florence Ihaddadene (2016). « L’éducation populaire ». Savoirs (N° 42), 11-49.
3Mesnil, Annaïg, Morvan, Alexia et Storaï, Katia (2015). « Pour une éducation populaire politique ». S!lence, 440, 12-14.
4Pour ne citer qu’elles : Isabelle Pineau, co-fondatrice de l’association Questions d’Égalité à Rennes, et les collègues de la Grenaille et de l’Engrenage à Tours.
5Héritée de la résistance pendant la 2e guerre mondiale, la méthode de l’entraînement mental permet, selon le réseau d’éducation populaire le CREFAD, de « penser et agir dans la complexité » à partir de situations-problèmes.