Les trouvailleuses s’enchantent… bientôt sur notre site

 

Avec Annaïg à la voix, Katia au piano et Alexia au violon, très prochainement et en exclusivité sur notre site : une interprétation par nous-mêmes d’une chanson de Juliette qu’on aime beaucoup : « une petite robe noire ».

En attendant, on s’entraîne, chacune de son côté.

 

Annaïg chante a capella

 

 

Le piano a capella par Katia

 

 

Accompagnement piano toujours (mais pour le dernier couplet)

 

Si vous préférez l’original, c’est là : Juliette – une petite robe noire. 

 

Et les paroles pour chanter vous aussi

Une petite robe noire légère
Toute simple et sans manière
Dansait à l’écart au fond du placard
Elle n’avait autour d’elle que des gilet de flanelles
Chemises d’homme et des pantalons tout commeElle était hélas si peu à sa place
Perdue par hasard entre deux costards
Une anomalie pourtant si jolie
Suspendue fragile dans ce drôle d’exil
Viril
Faut dire que ça plait aux filles
Des petites robes q’un rien déshabille
Petit bout de tissu sans quoi elles iraient nues
Petit rêve s’égard la main ou le regard
Petite robe noire toute simple et sans faille

Petite plume volée aux parures étranges
Des anges

La petite robe noire
Racontait sa belle histoire
Ses heures de grâce au printemps qui passe
Quand le cachemire le blouson de cuir

Rassurants et forts
Ne la blessaient pas encore
Quand une caresse la faisait princesse
Quand elle allait libre de toutes ses fibres
Avant le passage des premiers orages
Avant que l’on ne la cloue de reproches flous
Jaloux
Faut dire à ce que ça coûte aux filles
Les petites robes qu’un rien déshabille
Petit bout de tissu sans quoi elles iraient nues
Petit rêve ou s’égard la main ou le regard
Petite robe noire toute simple et sans faille
Petite plume tombée aux souvenirs étranges
D’un ange

La petite robe sage
S’abîmait sous les outrages
Avilie de cris salis de mépris
Elle savait les coût des marques au cou de l’arme qui brille
Au coin des yeux qu’on maquille
Un soir de misère d’enfer ordinaire
De vague rupture de coups de ceinture
On l’avait griffée, déchirée, froissée
Et puis peu importe laissée de la sorte
Morte

 

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